La catastrophe de l’effondrement d’un bâtiment au Bangladesh a fait le tour du monde. En effet, les pays développés sont directement concernés puisque ce bâtiment était un atelier de confection utilisé par de nombreuses grandes marques de prêt-à-porter.
La mode à petit prix est notamment remise en cause par certains.
Bangladesh, un eldorado pour les marques vestimentaires
Depuis que les premières décentralisations sont apparues, le monde de la mode a toujours été au cœur du processus, et souvent critiqué. On pense notamment à Nike et à ses articles fabriqués par des enfants. Ces dernières années, c’est le Bangladesh qui, avec la Chine, est devenu le nouvel endroit de confection pour de nombreuses marques. Ces dernières représentent d’ailleurs une part importante de l’économie du pays. Fabriqués à des coûts ridicules, ces vêtements sont ensuite vendus dans les pays développés.
Récemment, la tragédie de l’effondrement d’un des ateliers a relancé le débat sur des pratiques plus que limites.
La recherche du coût le plus bas
Le problème n’est pas de proposer du travail au peuple du Bangladesh, mais c’est de pratiquer une forme d’esclavagisme moderne. En effet, il a été montré que tout est fait pour limiter au maximum les coûts. C’est notamment le cas pour les bâtiments dans lesquels sont installés les ateliers. Un minimum de briques est utilisé, tandis que le béton est allégé, des étages sont ajoutés alors que les fondations ne sont pas prévues pour cela, etc.
Cependant, à force de vouloir diminuer au maximum les coûts cela a un impact direct sur les conditions de travail et sur la sécurité. Or, certains reprochent à la mode à bas prix de favoriser ces pratiques. Plus précisément, si certaines marques peuvent proposer un pull à moins de 20 € c’est qu’elles diminuent au maximum les coûts en amont. Des marques comme Mango, H&M et autres, sont donc directement visées.