L’art dans la peau : le tattoo cover

Le tatouage est un art ; un art qui s’inscrit sur la peau par un jeu de couleurs. Chaque culture a son propre style. De nos jours, cet art est devenu monnaie courante. Nombreux artistes se mettent aujourd’hui au tattoo cover pour camoufler les balafres, les cicatrices, les traces de brûlures. En somme, une œuvre d’art après les ruines.

Pourquoi se faire tatouer la peau ?

Pour beaucoup, le tatouage est symbole de rébellion. Mais pas toujours ! Aujourd’hui, il semblerait que le tatouage soit un moyen artistique pour recouvrir une vilaine cicatrice corporelle. Qu’elle soit laissée par une opération, un accident ou tout simplement des moments qu’on souhaite oublier. Le tattoo cover signifiant littéralement « tatouage couverture » se veut de donner une nouvelle vie à la cicatrice, mais de manière esthétique. C’est donc la meilleure alternative qui existe pour arborer fièrement un morceau de son histoire sans révéler lequel.

Quelles techniques utilisent les tatoueurs ?

À la différence d’un tatouage classique, le tattoo cover implique l’utilisation de technique spéciale. En effet, le spécialiste sera amené à travailler sur une surface un brin rugueuse, et non lisse. Le choix des couleurs et du type d’encre sera crucial pour que le résultat soit réaliste et camoufle suffisamment la cicatrice. Le travail du tatoueur sera aussi fonction du type de blessure. Tout dépendra du fait qu’il s’agisse d’une plaie profonde, d’une brûlure ou d’une cicatrice classique. La plupart du temps, les professionnels usent de la dermopigmentation pour dissimuler la cicatrice sous son œuvre d’art. Il convient par ailleurs de souligner que la sensibilité d’une surface cicatrisée sera différente d’une peau normale. Elle peut être plus sensible, tout comme elle peut l’être un peu moins.

Quels sont les risques de faire un tatouage sur une peau cicatrisée ?

Il faut savoir qu’avant de cacher une cicatrice par le tattoo cover, on doit être patient. La peau doit avoir suffisamment recouvré la santé avant de subir une nouvelle manipulation. En effet, le tatoueur refusera de travailler sur une peau qui n’est pas entièrement rétablie. Par ailleurs, le tatouage risque d’être douloureux. Pire encore, la technique pourra provoquer la transmission de microbes, si la blessure n’est pas totalement guérie. S’il n’y a aucune contre-indication, le tattoo cover peut commencer aussitôt. On veillera à respecter les directives du tatoueur quant aux suites du tatouage les jours suivants, en particulier les premières semaines.