Oui, le 40 est devenu LE standard en matière de mode

Pendant longtemps, les mannequins qui ont défilé sur les podiums étaient méticuleusement choisis pour leur taille fine, leur courbe presque inexistante et leur poids plume. La norme a été au 34 à 36 pendant des décennies et d’année en année, elles sont devenues de plus en plus maigres. Si le sujet de l’anorexie des mannequins est aujourd’hui un sujet très sensible et qui tient tout le monde à cœur, ces derniers temps on constate un revirement de situation tout à fait inattendu dans le monde de la mode. Les rondes sont de plus en plus mises sur les projecteurs, acclamés même dans les magazines de mode.

Serait-ce le début d’une nouvelle ère ?

L’anorexie des mannequins, sous les projecteurs

Avec des mannequins toujours de plus en plus minces sur les podiums, les conséquences sur les générations de jeunes d’aujourd’hui sont désastreuses. Les cas d’anorexies sont devenus plus importants que jamais avec les jeunes filles voulant se mettre dans la norme pour rester IN. Les mannequins ultramaigres des grandes maisons de couture ont donc été mis sur les bancs des accusés.

D’une certaine manière, c’est la pure vérité. Avec une jeunesse facilement influençable, des normes drastiques imposées par le monde de la mode, normal de les retrouver dans un tel état pour rester dans la tendance du moment. La condamnation de l’anorexie a suscité différentes réactions chez les gens, mais surtout dans le monde de la mode.

« Plus Size », la mauvaise image

C’en est presque ridicule de voir les magazines de mode mettre en gros titre le retour des rondes et voir Beyoncé ou encore Kim Kardashian en couverture accompagnant ces gros titres.

En effet, il faut l’avouer, ces stars américaines n’ont rien de « rondes », aux pires elles ont des formes là ou il faut que ce soit naturel ou pas, mais elles n’ont pas de rondeurs. On retrouve également aujourd’hui ces vraies grosses qui sont devenues de vraies icônes dans le monde de la mode. En réalité, tout ça n’a rien avoir avec la normalité qui prend plus en plus de place de nos jours. En effet, la taille 36 ne fait plus aujourd’hui partie du standard dans ce monde de normalité dans lequel tout le monde devrait vivre. Maintenant nous sommes aux 40 et au 42.

Les tailles les plus vendues au monde

Bien évidemment, il y aura toujours ces poupées aux formes parfaites qui sembleront avoir la peau sous les os au sein de la société. Mais il faut rester lucide, car aujourd’hui, de plus en plus de femmes assument leur forme et leurs poids quand d’autres décident même de prendre plus de chair là où il faut, et c’est la révolution dans les standards. Aux États-Unis comme en Angleterre les tailles 40 à 42 sont devenues les standards des femmes.

Dans les magasins en France, ces tailles représentent les plus grosses ventes côté vêtement. Ainsi, nous voilà enfin avec la normalité, plus de problèmes alimentaires pour faire du 34 et du 36. On se sent bien dans sa peau même avec des rondeurs et la taille 40 n’a plus de quoi dégoûter qui que ce soit, même si le monde de la mode persiste à croire que 40 c’est encore du Plus Size (grande taille).

Des mannequins pour défendre les plus size

C’est avec stupéfaction que tout le monde a accueilli la nouvelle égérie de Calvin Klein qui fait partie de ces plus size avec sa taille quarante et son mètre quatre-vingt. En effet, cette image bouscule tous les standards des maisons de couture même si elle a été choisie en tant que première égérie Plus size de la marque. Depuis un bout de temps, de plus en plus de voie s’élève pour faire cesser la stigmatisation des femmes « normales » au sujet de leur taille jusqu’à lors toujours catégorisée comme la taille des rondes.

Enfin, ça bouge et des femmes top modèle comme Stephanie Ferrario appuyé par une agence de mannequins sont à l’origine d’une campagne pour enfin bannir le plus size et intégrer la taille 40 et 42 comme des normes standards pour toutes les femmes à travers le monde. Alors, plus de raison de se cacher dans des sacs à patates les tailles 40 et plus, nous sommes aujourd’hui le standard, la normalité et c’est sans aucun doute pour le mieux.